
Pourquoi cette photo ?
C’est une Nadège rabougrie, méconnaissable, ratatinée et fanée dont l’image a offusqué les mélomanes qu’on aurait dit qu’elle a flirté avec la mort.
Les internautes sont même allés jusqu’à demander au pasteur de la supprimer carrément. C’est sur quoi le pasteur répondra :
« Jésus quand il est ressuscité, il a gardé les marques pour qu’on sache que c’est le même qui était mort qui est ressuscité. »
Avec un air de satisfaction et visiblement une foi triomphante et inébranlable, le pasteur poursuivra
« Je l’ai vu fondre et disparaître petit à petit. Je ne voulais pas que Photoshop efface les preuves pour montrer que tout est parfait. Je voulais montrer la preuve que Jésus a gagné. Que Christ a accomplit ce qu’aucun homme ne pouvait faire. »
Le pasteur ne s’est pas arrêté là :
« La victoire dans la vie chrétienne ce n’est pas seulement que nous gagnons et on n’a pas des traces. De fois dans ces combats, nous restons avec des traces. Ce ne sont pas des traces des perdants, mais des traces des vainqueurs. »
Nadège Mbuma empoisonnée ?
Cette question a été mainte fois posé par les internautes. Les mélomanes voulaient en avoir le cœur net. Même si rien absolument n’a été dit dans ce sens par le couple pastoral. Les soupçons étaient là. Nadège était bel et bien malade. Et son mal avait longtemps duré. Mais de quoi souffrait-elle ?
Tout est parti d’une prophétie dite sur elle par le pasteur Roland Dalo en novembre 2019. Le pasteur prophétisa un « chant nouveau » dans la bouche de la chantre gospel Nadège suivie des belles déclarations prophétiques.
Mais le pasteur aurait vu des choses qu’une certaine sagesse lui aurait interdit de dévoiler.
Nous voici en décembre 2020, le pasteur Roland Dalo improvisera une prière avec imposition des mains sur Nadège :
« Seigneur garde la, protège la, je sais que tu as des chose à faire avec elle. »
Nadège affirmera qu’elle a dit amen à cette prière, mais sans la comprendre « à 100% » :
« Il m’a dit de tenir ferme. »
Pour Nadège c’était une énigme qu’elle avait du mal à déchiffrer. Et comme si cela ne suffisait pas, un épais nuage sombre couvrira son monde lorsque son mari le pasteur Athoms lui révélera le manuscrit d’une chanson en chantier. Les paroles de ce chant décrivaient ce qu’elle vivra les jours suivants.
« – Je sens dans mon cœur que c’est toi qui va chanter ce chant.
– Mais pourquoi ces paroles ? Ce sont des paroles de quelqu’un qui passe par des moments difficiles !? C’est quelqu’un qui a failli mourir. Pourquoi ces genres de chant ? »
Puis vint le confinement. Le mal est allé crescendo. Son absence était remarquée par son entourage. À ce propos, une source proche du couple nous a révélé ceci :
« Pendant pratiquement toute la période de confinement la sœur Nadège était à l’étranger pour des soins. On soupçonne un cancer ou peut-être qu’elle serait empoisonnée. »
Une histoire de reins ?
Dans son récit lors de ce direct Nadège déclare, elle que :
« Lorsque vous allez voir un médecin, il voit des signes et vous lance comme ça : « ça peut-être des reins, il faut faire des examens pour voir tes reins si ça va ou pas… » Je suis rentrée et j’avais tellement peur. »
Quoique ce soit le contraire de ce que voulait son mari, la priorité pour cette servante du Seigneur était d’abord le programme de prière de 21 jours organisé par l’église en cette fin d’année 2020.
Le programme arrivé à sa fin, Nadège décida alors d’aller voir le médecin pour une autre évaluation.
Pour le médecin traitant, le tableau médical de deux reins ne présentait aucune anomalie. Il suggéra alors des examens sanguin.
Cette situation a plongé Nadège dans une angoisse indescriptible. Elle s’est vue contrainte de voyager à l’étranger afin de procéder à « un check-up général. »
« Vous savez lorsqu’on vous fait tous les examens possibles pour savoir ce que vous avez, ça fait vraiment peur. J’ai même voyagé, on m’a fait un check-up général. »
Pour Nadège le mal n’était pas que physique :
« Il y avait comme deux fronts de combats pour nous : physique et spirituel. Et le seigneur nous disait de rester concentrer alors que dans le corps, il y avait autre chose. »
La sœur Nadège reconnaît clairement qu’elle allait mal :
« Je n’étais pas très bien. Sincèrement… Je pouvais voir la pitié dans les regards des gens. Les gens voyaient comment tu allais droit vers ce que tout le monde ne voulait pas nommer. »
Une source proche affirme :
« Nous avons failli la perdre en 2020. »
Athoms Mbuma : « plus qu’un mari, un pasteur «
Même si, comme elle l’affirme elle-même Nadège que des pensées noires et négatives montaient dans son esprit durant ce temps d’épreuves, elle reconnaît avec gratitude et admiration l’apport et la compagnie de son mari durant cette période :
« Il pouvait entrer dans la chambre et me dire en Lingala « okokufa te (tu ne mourras pas) ! » Et moi, cela me redonnait de la force. Je me levais et me disais « j’ai les promesses de Dieu. »
Un chant nouveau
C’est fût comme un déclic pour Nadège qui se rappela la prophétie de l’apôtre Roland : » tu auras un chant nouveau. » Le puzzle se constituait progressivement. Elle se voyait au centre d’une intrigue dont Dieu seul avait la clé du dénouement.